Ohayou !!
aujourd'hui cours special culture !On va aborder quelques sujets symaps !
Superstition numero 1 : Le groupe sanguinIl existe au Japon une croyance populaire selon laquelle le groupe sanguin (ketsu eki gata (血液型, ketsu eki gata) (けつえきがた)) permet de prédire la personnalité, le caractère et la compatibilité d'un individu avec les autres. Cette croyance s'est exportée dans une certaine mesure dans d'autres pays d'Asie, comme en Corée du Sud ou Taïwan.
Au Japon, se renseigner sur le groupe sanguin d'une personne est considéré aussi banal que de s'enquérir du signe astrologique dans d'autres pays. Quand on lit une présentation d'une personnalité il y a presque toujours son groupe sanguin.
Bien que cette théorie soit dénoncée par de nombreux scientifiques comme étant une simple superstition, ceci n'a pas réduit la popularité du phénomène. Cette croyance a été amplifiée dans les années 1970 par un livre de l'avocat japonais Masahiko Nomi. La théorie de Nomi est présentée dans le tableau ci-contre. Du fait de la rareté des personnes de rhésus négatif au Japon (environ 1%), ce critère n'a aucune signification particulière.
Superstition numero 2 :Faire revenir le beau tempsLe teru teru bōzu (てるてる坊主, Teru teru bōzu) est une petite poupée artisanale fabriquée avec du papier ou du tissu blanc que l'on accroche aux fenêtres des maisons avec une corde les jours de pluie au Japon. Cette sorte d'amulette est censée faire revenir le beau temps. Il arrive parfois d'en accrocher un pour s'assurer qu'il ne pleuvra pas, par exemple la veille d'un évènement (pique-nique notamment).
Il tient son nom du verbe japonais « teru » (briller) et du mot « bōzu » (le bonze).
Sa popularité remonte à l'ère Edo. Il est encore très courant d'en voir au Japon, bien que leur efficacité ne soit toujours pas scientifiquement prouvée.
Atention une amulette sert a proteger ce ne sont pas des talismans avec des pouvoirs magiques.
Superstition numero 3 : Les poupées du bonheurUn sarubobo est une amulette japonaise, particulièrement associée avec la ville de Takayama. Les sarubobo sont des poupées rouges, sans véritable visage. Les sarubobo peuvent être de tailles très différentes. Traditionnellement, ce sont les grand-mères qui confectionnent les sarubobo pour leur petite-fille, ou bien pour leur fille dans le but de porter bonheur pour le mariage.
De nos jours, les sarubobo sont achetés en guise de souvenir de la ville de Takayama, et existent en de nombreuses couleurs.
Sarubobo
bleu : pour la chance dans les études et au travail
Sarubobo rose : pour la chance en amour
Sarubobo
vert : pour la santé
Sarubobo
jaune : pour la chance en matière d'argent
Sarubobo
noir : contre la malchance
Sarubobo
orange : pour bénir les enfants, les protéger
Le thé Hojicha( voir cérémonie du thé dans [art et coutume]
Le Hojicha (焙じ茶) ou Bancha Hojicha est un thé vert torréfié japonais.
Le bancha (mot qui signifie thé ordinaire) est issu de la dernière récolte du thé, qui a lieu en octobre. Sa récolte est souvent mécanisé, et les feuilles sont cueillies alors même qu'elles sont très développées.
Ce thé de faible qualité prend, cependant, une valeur gustative très grande grâce à la torréfaction. La méthode a été inventée durant les années 1920 à Kyōto. Elle consiste à griller à grande température (200 degrés) le bancha sur du charbon, un peu à la façon dont on torréfie le café.
Le thé torréfié, appelé Bancha Hojicha, a des saveurs boisées et torréfiées qui évoquent ainsi le café, mêlées aux notes iodées propres aux thés japonais. Sa liqueur a également des saveurs caramels. Par ailleurs, la torréfaction réduisant la catéchine, le thé est très peu astringent. Son infusion a une couleur bronze, tendant parfois vers le noir.
Ce thé est extrêmement apprécié au Japon. Il est communément servi dans les restaurants à sushi, avec lesquels les japonais considèrent qu'il s'accorde très bien. Il est également bu avant le coucher, en raison de sa faible teneur en caféine.